[RP fini] Assaut de la vallée d'Aderas

Rayser regarda loin devant lui, dans cette vallée prise en étau entre les deux collines. Sur la colline à l'Est se tenait une grande masse armée. Bras croisés, Serraent regardait à l'Ouest, dans la direction de Rayser et de son armée. Autour de Rayser, les troupes de la Résistance étaient assemblées. Pour la première fois depuis le début du conflit, la Résistance affronterait l'Empire directement.

Les cimeterres de Rayser étaient plantés au sol devant lui. Il dégagea sa cape blanche, et les sortit de la terre sans un mot. Il dirigeait ces troupes, sans même savoir qui était dedans. Il ne connaissait pas les hommes qu'il menait au front, pas plus qu'il ne connaissait tous ceux à qui il avait coupé un bras, une jambe, ou une tête. Il ne savait pas qui étaient les gens qui allaient mourir sous ses ordres, ni même ce qui les motivait à se battre. Peut être étaient ils parents, s'occupaient seuls de leur vieux père ou de leur vieille mère, peut être étaient ils pleins d'espoir, voyaient ils l'avenir avec optimisme.

La prise de Rayser sur son cimeterre droit s'affermit à tel point que ses jointures devinrent aussi blanches que la garde de son épée. Il ne devait pas se laisser déconcentrer par des choses aussi stupides que l'espoir ou la famille. Il avait perdu tout cela depuis longtemps, et selon lui, on ne s'engageait pas si on ne renonçait pas à tout. Ceux qui regrettaient d'être venus ne méritaient que la mort. Sous son masque imperturbable, le visage de Rayser se modifia légérement.

Il regrettait d'être venus. Mais ce n'était pas important. Il ferait son boulot, tuerait l'empereur, et retournerait à sa vie tranquille. C'est ce qu'il fallait. Rayser sortit son cimeterre gauche de la terre, tandis qu'il voyait au loin Serraent dégager sa cape pour sortir sa hache et son épée. Même à cette distance, Rayser pouvait voir le sourire sadique qui s'éveillait sur son visage.

Levant tous deux le bras droit, épée en l'air, les deux lieutenants hurlèrent le commencement de l'attaque. De loin, on aurait pu croire qu'ils étaient jumeaux tellement la fluidité de leurs mouvements, leur grâce et leur maintien étaient identiques. En revanche, lorsque Rayser se jeta à l'attaque, ce fut avec dignité et élégance, tandis que Serraent se jetait en avant comme un fauve qu'on aurait trop longtemps gardé dans sa cage.

Braig avançai dans la forêt marchant prudemment afin de ne pas se faire remarquer. D'habitude il reste en dehors des querelles que les humains se font entre-eux mais aujourd'hui c'était différent, Vugdush avait promis une forte récompense à Braig pour le plus d'informations qu'il aura à lui donner car le territoire humain intéresse Vugdush au plus haut point. Braig avait prévu de faire d'abord un peu de reconnaissance puis se joindrait en tant que mercenaire à une des deux factions afin de s'enrichir toujours plus et d'en apprendre évidemment plus .
Enfin il put trouver un point d'observation, de loin il apercevait des factions qui ne différenciait que par leurs équipements, leurs meneurs et leurs ambitions. Braig trouvait que les Hommes sois disant "supérieur" au orques se ressemblent. D'un coté un homme à l'armure flamboyante se tenait armé de deux épées de l'autre un homme masqué. La mort planait sur cette plaine Braig se hâta vers le camp qui pour lui pourrait lui apporter le plus, il prit donc le chemin vers le coté de l'homme masqué. Arrivé au campement Braig se fit encerclé ...

"Hola tout doux messieurs, je suis là pour affaire je tiens juste à être embauche ... Ca marche?"
Ils le conduisirent à leur chef. Celui-ci étonné de voir un orque au milieu de se conflit ne se posa aucune question,il paya et préféra l'affiler directement à la première ligne car finalement Braig avait peu d'importance à ses yeux. Celui-ci dans le prélude de la bataille feignait de s'équiper et inspectait le camps ... Ceci jusqu'à que on rassemblât les troupes.

(HRP : T'aurais pu parler du début de la bataille, même simplement évoquer la charge, si tu voulais pas trop te mouiller, mais c'est pas grave, c'est un apprentissage)

Serraent était toujours stupéfait en voyant le Vrai paladin, comme le surnommait la rébellion, mener l'assaut. Il était si gracieux. Il ferait sans doute un excellent danseur. Mais il n'aurait jamais la moitié de la grâce et de la légèreté que possédait Serraent. Ce dernier avait beau s'être jeté dans la bataille le haut du corps en avant, les armes sorties et apparemment sans défenses, il n'en restait pas moins un des plus puissants guerriers de l'Empire. Et ce n'était pas pour sa puissance brute.

Un cavalier Résistant, trop stupide, trop croyant en sa cause ou trop fou pour comprendre ce qu'il affrontait, tenta de lui placer un coup d'estoc à hauteur d'épaule de sa lance. Serraent esquiva d'un leste pas sur le coté, avant de sauter sur la lance. Accrochée au poignet de son propriétaire par un gantelet, celle ci lui cassa le poignet. Serraent courut sur le manche jusqu'à arriver au cavalier, qu'il décapita avant de jeter au sol d'un coup de pied sauté. Il retomba sur la selle du cheval, et le lança au grand galop sur un groupe de Résistants avant de sauter au sol en abattant sa hache sur un autre Résistant.

Trois idiots se tenaient face à lui. Trois crétins qui pensaient avoir une chance à plusieurs. Du coin de l'oeil, Serraent aperçut un mouvement blanc, et mit son bras droit, avec son épée, dans son dos, en passant par dessus son bras, afin de parer l'attaque qui lui aurait sans doute déchiré la colonne vertébrale sans cela.

"Vrai paladin, c'est toujours un plaisir!" Dit Serraent en se retournant.

Dans sa bouche, les mots Vrai paladin sonnaient comme une insulte. Serraent était lui même un paladin, mais son armure était bordeaux. Rayser fit un petit geste en direction des trois soldats qui avaient distrait Serraent, et ces derniers partirent sans demander leur reste. Comme au début de la bataille, mais cette fois parmi les hennissements de chevaux affolés et les cris de rage ou de désespoir des hommes, les deux guerriers levèrent leur bras droit, croisant leurs épées une seconde, puis engagèrent un nouveau combat, où personne ne pourrait intervenir.

Bien plus loin, dans les terres du sud de Kailen, le grand mage, nommé Calion „le lumineux“, fut enfin convoqué au Conseil des 555. En effet, la volonté et la détermination de Calion à progresser et à monter dans les échelons tout au long de ces 20 années, avait surpris bien plus d'un de ses maîtres, qui le firent remarquer au Conseil. C'est ainsi qu'il fut décidé à l'unanimité par les 555 justes d'envoyer le courageux Calion en reconnaissance dans les terres voisines de l'est, afin d'aider la Rébellion, comme mission d'apprentissage.
Calion partait ainsi, muni de sa bure, de son bâton ancestrale, et de son arc de chasse, vers un lieu inconnu à ses yeux : le royaume des Humains. Mais au comble de sa surprise, il fut capturé par une troupe de sentinelles résistants, qui surveillaient leur place stratégique pour la bataille à venir.

C'est ainsi qu'il fut transporté au camp des Résistants, où il fit alors connaissance avec le chef du camp, Tilius. Il évoqua à ce dernier la précieuse aide qu'il pouvait apporter dans la bataille qui viendrait. Cependant, Tillius lui dit :
"Je suis heureux que le conseil ait décidé de nous envoyer un mage. Cependant, tu dois savoir une chose. Tu peux mourir sous mes ordres, ou être capturé et torturé. Dans ce cas, personne dans l'armée ne te pleurera, nous saluerons ton courage, et peut être même t'offrirons nous une sépulture décente. Mais dès le moment où tu te joins à nous, tu ne peux rien attendre de plus."

Pris à la fois de compassion pour les Résistants, faibles en nombre, et lancé par sa juste conviction du Bien, le mage n'hésita pas une seconde, et accepta d'entrer dans les lignes des résistants. Mais qu'en penserait le Conseil, est-ce digne d'un Haut-Elfe ? Peut importe, l'heure n'était plus à la morale, le combat prenait place.

Les troupes étaient alignées en rangs, les trompettes de la garde retentissaient, tout le monde couraient, se bousculaient. Tout ce sang qui giclait, tout ces hurlements qui résonnaient dans son crane, toutes ces flammes qui jaillirent devant ses yeux, tout cet acharnement rappelait au jeune elfe son enfance meurtrie. Il eut comme un flash-back, un retour dans son enfance meurtrie. Il revit son village en cendre, sa maison détruite, et ses parents étendus sur le sol, ensanglantés. Il revit l'assassinat de sa mère, puis de son père, comme s'il y était de nouveau. C'est là qu'il revint à la raison. Un soldat l'attaquait violemment. Perdu dans ses pensées tragiques, il ne put qu'esquiver le premier coup, mais le second fut fatal. La longue épée frôla sa poitrine et mit le jeune elfe à terre.
Lorsqu'il reprit connaissance et qu'il rouvrit ses yeux, le jeune elfe aperçu ce robuste orque Braig qui lui tendait la main. Mais à cette vision, il fut reprit par ses souvenirs. Le visage de l'orque lui rappela celui des assassins de son peuple, de ses parents, de sa famille. Sa répugnance et sa haine envers ces derniers se vit remise à l'avant : sur le coup, il fut pris d'un instant de colère, et le poussa brusquement de son pied... Il ne savait littéralement plus où il était, ni avec et contre qui il se combattait.

C'est dans un fracas sans nom et dans une lumiere eblouissante qu'apparut Kinath. Il se trouvait au mileux d'un champ de bataille, tandis que des membres arrachés et des cadavres gisaient au sol, Kinath, désorienté par le bruit des guerriers qui se battaient et des explosions provoquées par les sortileges, se fit attaquer par un lancier habillé de rouge et de noir.

Il devia la lance de sa lame et decapita le lancier d'un revers bien placé. il aida ensuite les hommes aux vetements bariolés en repoussant quelques guerriers en rouge. Il vit ensuite un jeune homme en armure blanche maniant avec dexterité deux cimeterres qui se battait avec un homme lui ressamblant enormement dans une armure entierement bordeaux.

Le jeune homme en bordeaux etait en position de force car il esquivait tous les coups du Blanc, Kinath decidait donc d'aller l'aider. Apres une breve incantation qui lui permit de reanimer un cadavre proche, il se dirigea vers les Paladins. Vinrent s'interposer deux guerriers rouges, l'un commencait a peine a croiser le fer avec la goule de Kinath que la tete de l'autre roulait dans la poussiere. Apres que la goule eut defait l'autre guerrier, Kinath arrivait pres de Paladins.

Rayser esquiva la lame de Serraent en se baissant, puis reçut son talon en plein milieu du visage. Il atterrit sur le dos, et Serraent avança lentement, se préparant à achever le paladin Blanc. Derrière son ennemi, Rayser voyait avancer un grand guerrier portant une armure noire. Il ne semblait pas faire partie de l'armée, et le fait qu'il abatte deux guerriers de l'armée conforta Rayser dans cette idée.

La lame de Serraent brilla un court instant, tandis qu'il la levait sans que Rayser put faire quoi que ce soit. L'homme inconnu assena un coup de taille horizontal à Serraent, qui sauta par dessus la lame en entendant l'air s'agiter soudainement. L'attaque eut cependant le mérite de le déconcentrer, et Rayser put lui jeter un cimeterre, lame en avant, qui manqua passer à travers son crâne.

Serraent esquiva cependant, tandis que le cimeterre disparaissait dans une lumière pure avant de réapparaitre dans la main de Rayser.

"Tu as besoin d'appeler tes potes pour survivre, maintenant? Le Vrai paladin ne peut donc pas se débrouiller tout seul? Même contre un simple Paladin corrompu? Tu me fais pitié, crétin!"

Rayser se releva, tandis que Kinath venait se placer à son coté. Serraent les regardait avec un grand sourire, fier de ses insultes. Rayser contracta le bras droit, mais c'était le seul indice d'un quelconque énervement chez lui. Son visage était parfaitement calme et serein, comme s'il ne risquait rien. Il ne remercia même pas Kinath, ne pensa même pas à lui demander son nom. Seul comptait le combat.

Serraent était un des protecteurs de Sigur, et il méritait donc la mort. Peu importe le prix. Rayser se jeta de nouveau en avant, abattant sa lame droite sur le flanc gauche de Serraent, qui para de sa hache sans faire d'autre mouvement. Malgré le fait que Rayser avait utilisé une bonne partie de sa force, Serraent ne bougea pas plus. Son bras ne trembla même pas. Une aura noire entourait ce bras.

La lame gauche de Rayser tenta de s'abattre sur la tête de Serraent, qui leva juste le bras droit et para avec le dos de son gantelet. Une fois encore, Serraent ne bougea pas plus. La même aura noire entourait son bras.

Serraent frappa de nouveau Rayser avec son pied, sans paraître le moins du monde fatigué de cet effort.

Calion, le mage elfe, restait étendu sur le sol, comme s'il regrettait cette action précipitée. Il ne sut pas comment réagir face à l'orque, incompréhensif, il se leva d'un bon magistral, malgré sa légère blessure au torse, et s'enfuit le plus loin, le plus vite possible, tout en esquivant les coups ennemis. Une fois arrivé assez loin pour n'être plus visible de l'orque et être à l'abri de tout partisans ennemis, Calion s'effondra au sol, en larme. Il était perdu. Toute cette tuerie, toute cette accumulation de violence et de mort lui remémorait son enfance meurtrie. Cela le mordait au plus profond de lui. C'était pour ainsi dire son talon d'Achille, sa marque de déficience, de perte de tout ses moyens. Par ailleurs, ce fut la première vraie bataille qu'il livrait. Il ne connaissait pas cette acharnement à la tuerie, à la violence. Il ne connaissait que les terres calmes du Sud de Kailan.

Il restait paralysé, tétanisé à la pensée de ses parents, de cet orque qui lui paraissait familier, de cette amitié proposée par cette main qui se tendait, et surtout par ce refus qu'il lui fit avec une insouciante violence.
Sa blessure lui faisait mal. Il se sentait faible, mais par dessus tout, lâche, et lamentable. Il entendait les cris d'assassins abattant leurs victimes, d'épées se frottant simultanément, de fracas diverses des corps qui s’affaissaient au sol. C'est à ce moment là qu'il se remémora cette phrase si célèbre dans sa contrée : „Ce qui fait le courage d'un elfe, c'est son dévouement à la Lumière !“

Ces mots revitalisèrent son cœur maltraité par tout ses souvenirs brutaux. Il refixa ses objectifs primordiaux : non la vengeance, la haine, la peur; mais le dévouement total à l'extinction du Mal, et c'est justement pour cette valeur qu'il combattait.
Soudainement, il reprit ses esprits, se leva précipitamment et retourna à l'assaut, son bâton levé vers le ciel, vers le champ de bataille, déjà bien couvert par la mort et le sang.

Serraent frissonnait en sentant le pouvoir couler dans ses veines. C'était si bon... Sentir le pouvoir couler dans ses veines était la chose la plus merveilleuse que Serraent avait obtenu en se joignant à l'empereur. Il ne savait pas d'où il venait, quels étaient réellement ses effets, ou même ce qu'il lui coutait, mais peu lui importait. Ce corps était beaucoup plus puissant maintenant. Avec un sourire sinistre, Serraent attrapa le bras de Rayser et le serra. Avec un craquement, il broya son bras, puis le jeta en arrière. Rayser avait juste serré les dents sans hurler.

Lorsqu'il heurta le sol, il manqua s'évanouir. Serraent se jeta en avant, et abattit sa hache sur l'épée de Kinath, qui fut projeté au sol par la puissance de l'impact. Serraent les attrapa tous les deux par le cou avant de les soulever. Il prit un appui sur le sol puis fit un bond. Les ténèbres noires entourèrent alors le corps entier de Serraent avant de se concentrer dans son dos et de former deux ailes.

Les trois guerriers flottaient à plus de 5 mètres du sol, et voyaient le déroulement du combat entier. La rébellion se faisait mater. L'empire gagnait du terrain, malgré les courageux guerriers qui s'étaient joints à la rébellion.

"Pitoyables crétins... Comment osez vous espérer me battre? Vous êtes trop faibles pour avoir une armée digne de ce nom. Vous n'êtes rien. Des larves envoyées dans le seul but de servir de chair à canon. La Résistance testait ses forces, c'est ça? Eh bien vous voyez, vous n'avez aucune chance. Mais vous allez payer pour l'arrogance de vos chefs."

Serraent battit des ailes, et plongea vers le sol, contre lequel il plaqua Rayser et Kinath. Il recula ensuite légèrement, et dissipa son aura, comme s'il n'en avait pas besoin pour affronter ses pitoyables ennemis. Il écarta encore un peu plus les pans de sa cape tout en faisant un moulinet avec ses armes et en se remettant en position de combat classique.

(Je m'excuse car etant en chine et que mon corres me prete son pc et que celui ci est un qwerty il n'y aura pas d'accent dans mon message et surement des fautes d'orthographes(merci decallage horraire).)

"Grmlmlmlmlmlml il est passer ou l'autre elfe la! Tu te dit dans se carnage tu vas faire une bonne action et pas demonter la tronche du mec qui a clairement pas sa place ici mais non!T'en vois evanouie tu le reveilles monsieur se leve et prend son temps, en plus, et apres il se tire dans les bois meme pas un "Merci", si je le choppe celui-la je vais lui apprendre a dire merci! *jurons orque*"

Braig etant un mercenaire et la confusion regnant sur la valle le forcait a se battre avec ses allier d'un jour de l'empire ainsi qu'avec ses adversaires de la rebellion ne donnant que des coups point et faisant voler loin ses adversaires Braig traversa le champs de battaille et vis enfin l'elfe qui c'etait enfuis . Il avance sure de lui, distribuant a qui s'approchais trop de lui une bonne baffe. L'elfe courrait vers le champs de bataille. D'un air surpris Braig vis que l'elfe se dirrigait face a un groupe d'ennemis. Il decida par compassion d'aller lui donner un coup de main. Arriver sur place il attrapa un ennemi de l'elfe, le soulva et le projeta a terre d'un geste sec, l'elfe lancait des sorts et blessait les ennemis et les ralentissaient. Braig arriver a hauteur des trois ennemis de l'elfe, il aggripa le bras d,un des membres de l'empire et fis resonner un craquement violent de ce bras, le second ennemis se retourna a cause du bruit et Braig lui donna un coup dans le plexus solaire enfin le dernier trop occuper par l'elfe ne fit guere attention a Braig, celui-ci profita de l'occassion pour l'attraper par la taille et serra. Le soldat dans le coma Braig s'approcha de l'elfe qui ne quittais pas son baton.

"Alors s'pece de mal appris on dit pas merci? Nan sans dec quelqu'un te sauve les miches et toi tout ce que tu fais c'est tu te tire et tu repart te suicider face au premier groupe d'ennemis... Donc pour le moment toi et moi on se barrent on a pas notre place ici."
L'elfe se debatais ne voulant pas partir.
"Raaaaah toi le bleu tu te tais sinon tu vas finir avec la meme tronche que les autres guignols...'
Au meme instant Braig sentit l'aura malveillante de Serraent.
"Bon le bleu ramene toi finalement on a un truc a verrifier, bon surtout tu me lache pas hein ? Sinon je donne pas chere de ta carcasse.
Ils avancent ensemble sur le champs de bataille sans trop de mal jusqu'a la source de l'aura.

En voyant la flèche typique aux pieds de Serraent, Rayser comprit que quelque chose n'allait pas. Il regarda dans la direction de Cylia, qu'il vit sur le dos de Lilian, qui galopait. Il se retourna ensuite, tandis que Kinath, qui n'avait pas remarqué les hommes, tentait une attaque sur Serraent. Ce dernier bougea à peine, mais entre temps, Rayser avait enfoncé sa lame droite dans la gorge d'un soldat, et sa lame gauche fouettait l'air près des deux soldats restants.

Rayser fit une roulade sur le coté lorsqu'un des hommes contre attaqua, et en se relevant, il donna un coup ascendant dans le bras gauche d'un des soldats, qui jeta son épée pour tenter de refermer sa blessure. Rayser assena un coup d'estoc au coeur du guerrier, qui s'effondra tandis que le quatrième prenait la fuite.

Il se retourna de nouveau vers Serraent, qui dominait largement Kinath et qui semblait jouer avec lui. Leurs lames se croisaient, mais n'importe qui aurait pu voir que Kinath ne faisait clairement pas le poids. Rayser regarda Cylia, qui venait de sauter de son cheval et atterrissait dans une roulade parfaite. Lilian repartit immédiatement vers la forêt, sa maitresse lui en ayant donné l'ordre.

Rayser fendait la foule en avançant vers Cylia, laissant Kinath s'occuper de Serraent. Soudain, ce dernier sembla en avoir assez, et ses ailes réapparurent. Il sauta et se stabilisa dix mètres plus haut, regardant tout ce qui se passait. Rayser fit signe à Kinath de le suivre, avant d'arriver enfin au niveau de Cylia.

"Situation?" Demanda t'il sans préambule tout en assommant un soldat de l'empire.

Avant que Cylia ait pu répondre, Rayser avait tendu son bras droit au dessus de l'épaule gauche de Cylia. Cette dernière en fut surprise, et se retourna pour voir la raison de ce brusque mouvement. Un soldat de l'empire s'écroulait derrière elle, son oeil déchiqueté par le coup, un poignard à la main. Les forces impériales, après avoir affaibli la Rébellion, se concentraient maintenant sur ses leaders apparents, et formait donc un cercle de plus en plus serré autour des trois guerriers. Cette fois, ils allaient devoir se battre à fond.

Kinath n'avait aucune chance, lui, le Fantôme n'avait aucune chance contre un gringalet de 30 ans tout au plus. Il eut alors une brillante idée, il rassembla une bonne partie de l'énergie magique qui lui restait et entrepris de faire un saut gigantesque pour prendre le temps d'incanter ce qui serait surement son sort final, sans celui-ci, tout le combat se jouerait aux armes, et sur ce point, il perdrait. Pendant qu'il incantait discrètement son sort ses mains commençait a luire d'une lumière sombre, noire. Pendant que Serraent avançait vers lui tranquillement, lançant des railleries.
"Et bien, vous vous battez bien, mais pas assez, trop lent, et en plus vous fuyez, lâche que vous êtes, j'aurais grand plaisir a accrocher votre tête au bout d'une pique."

Au moment ou Serraent fonçait sur lui pour mettre ces paroles en œuvre, Kinath relacha toute la puissance qu'il avait réussi a accumuler ces dernières secondes. Un rayon rouge et noir gigantesque sortit de ses paumes pour anéantir son ennemi. Serraent prit réellement peur et voulut esquiver ce rayon mortel, mais il était bien trop rapide, même pour lui. Seulement, Kinath n'obtint absolument pas l'effet souhaité, le rayon rebondit, oui rebondit sur Serraent pour aller s'écraser (petite compensation) sur un groupe d'impériaux, faisant une bonne trentaine de mort en plus dans les rangs ennemis. Seulement, Serraent, lui était encore debout, son armure impeccable contrastait avec celle de Kinath qui était dans un sale état. Quand soudain, il s'envola, pris du recul, et Kinath se retrouva avec le jeune paladin Blanc et une jeune femme dont le beau visage contrastait avec la bataille sanglante faisant rage autour d'eux.

Il changea d'avis quand il la vit planter son poignard richement décoré dans le torse d'un homme avec une rage que peu d'hommes possèdent. Il prit alors conscience que le Paladin, la jeune femme et lui étaient encerclés par les impériaux. Il se jeta alors avec hargne sans pareil dans la bataille, le Paladin, les deux cimeterres a la main, et la jeune fille, une goute brillant sur son cou.

Elmango souffla . La bataille faisait rage . Du haut de la colline, il ne reconnaisait plus la plaine qui était si verte et fraîche en arrivant, maintenant elle était devenue une terre labourée par les pieds de soldat, abimée par la violence des combats et sentant la mort et la haine .

Il se reprit et décocha une flèche espadon, une flèche ayant sa pointe très fine et torsadée, qui alla se loger dans l'oeil d'un soldat impérial . Cette tuerie lui rappelait l'époque ou il était assasin, époque dont il n'etait pas fier, il se sentit tout a coup faible et avait envie de s'enfuir loin , très loin ... Mais des soldats impériaux surgirent sur sa droite commencant à tuer les archers qui étaient avec lui . Il n'eu pas le temps de dégainer sa dague, il prit donc deux flèches une dans chaque main .Un soldat tenta de lui donner un coup avec son épée directement a la tête, il l'esquiva de justesse en plongeant sur le coté droit du soldat . Il lui trancha le tendon du genou avec une de ses flèches le soldat tomba , Elmango en profita pour l'égorger puis se retournant il décocha rapidement trois flèches qui tuèrent trois nouveau soldat qui étaient a une dizaine de mètres . Ses reflèxes d'assasin revenait petit à petit .Il restait deux soldats qui ne l'avaient pas vu, il s'approcha furtivement égorgea le premier et enfonca sa dague entre les omoplates du deuxième .

A ce moment il se rendit compte qu'il était le seul survivant de cette brève attaque .La battaille tournait en faveur de l' Armée Impériale . Il vit que tous les résistants se faisait tuer un par un, certain meme fuyait en direction de la forêt mais se faisait ratrapper et massacrer, il sentait le gout amère de la défaite dans sa bouche . Cependant un groupe de personne hors du commun se battait avec tous le courage et toute la détermination que l'on pouvait avoir pendant un combat perdu d'avance. Deux hommes et une jeune fille étaient entourés de soldats impériaux , bien qu'ils soient trés fort ils étaient peu nombreux et un soldat impérial qui dégagait une trés forte puissance maléfique se dirigait vers eux . Il pris la seule flèche enchantée qu'il posssedait , banda son arc , ajusta sa cible , coupa sa respiration et tira...

Cylia avait tué un impérial sans lui laisser le temps de réagir, et une flèche venue d'on ne sait où avait perforé la poitrine d'un autre. Il ne restait donc plus que trois guerriers. Rapidement, d'autres impériaux prirent la place de leurs camarades tombés, et s'attroupèrent autour des héros. Ils arboraient tous un sourire fou, et Rayser savait pourquoi. Pour un soldat en campagne, une jolie jeune femme comme Cylia était une occasion rêvée de se soulager. Qu'elle soit morte ou non ne changeait rien, d'ailleurs.

Rayser avait le regard perdu dans le vide, et réfléchissait. Plusieurs choix s'offraient à lui. Il pouvait rester sur ce front, Sud-Est, pour tenter d'y créer une autre percée, ce qui était apparemment très mal parti, ou élargir la percée au Nord. Ainsi, il pourrait accéder aux tentes de commandements et tuer les stratèges, ce qui empêcherait l'armée impériale d'être structurée. Mais Serraent, lui, était hors de portée, et il était sans doute un bien meilleur stratège que tous ceux qu'on trouvait dans les tentes.

Mais c'était la seule chose qui pouvait marcher.

"Suivez moi... On peut changer le cours de la bataille... Maintenant!"

Beaucoup de soldats perdaient tout sens de l'orientation dès que la bataille commencait. Au coeur de celle ci, personne ne le gardait longtemps. Rayser, lui, l'avait conservé. Il plongea sur son flanc droit, et égorgea un impérial, avant de planter ses cimeterres dans le cou de deux autres. S'engouffrant dans la brèche qu'il venait de créer, il avança dans la bataille, abattant tous les impériaux qui s'approchaient trop près.

Au fur et à mesure qu'il avançait vers le Nord, le nombre de rebelles avec tous leurs membres augmentait sensiblement. Cylia avait raison, et il devrait penser à la remercier pour ça. Peut être que dévier la lance qui allait lui perforer le crâne était une bonne idée pour ça. Il fit tourner son cimeterre droit avec son poignet, et ce dernier intercepta la course de la lance qui fut coupée en deux. Les deux bouts partirent chacun d'un coté, mais n'effleurèrent même pas Cylia. Ils allaient bientot arriver à la brèche dans les rangs impériaux, et ils allaient devoir posséder tous leurs moyens pour espérer gagner.

(HRP : "Avant j'étais un soldat et puis un jour, je me suis pris un Elmango dans le genou." )

Senka avait longuement observé sa cible, elle se battait bien, elle était en partie responsable des difficultés des rebelles a gagner du terrain au Nord-Est, cet homme allait mourir. Après avoir activé ses Sarirs pour devenir invisible et augmenter grandement sa vitesse de course, il s'élança vers la cible. Il se retrouvait derrière l'homme en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et avec une tendresse presque maternelle, lui trancha la gorge, mais pas assez profondément pour qu'il meure instantanément. Les poisons sur sa dague firent atrocement souffrir l'homme, mais il le méritait. Les ombres qui l'étreignaient, le rendant invisible, se dissipèrent mais il augmenta plutôt sa force physique. Il entreprit alors de se faire une place dans la rebellion qu'il avait toujours adulée.

Il parait, tranchait, esquivait, sautait et tout ceci avec la grâce d'un acrobate. il effectuait des sauts périlleux comme si un homme normal marchait, ceci grâce au Sarirs. Il tuait comme d'autre dessinait, il était un artiste. Soudain un officier gigantesque lui barra la route. Sa épée gigantesque s’abattit sur la dague de Senka qui, sans difficulté, repoussa l'arme d'une torsion de poignet. Ses Sarirs lui permettait d' aller assez vite pour anticiper les mouvements de son adversaire. Il joua un peu avec lui, et sans se presser le neutralisa. Frappant de la paume de la main les points de paralysie de l'homme. Il lui dit avant de lui administrer le coup fatal " désolé l'ami, tu t'es bien battu."

Il décida alors qu'il en était assez et regarda autour de lui. les guerriers rebelles était nombreux. C'est alors qu'il vit un lancier impérial envoyer son arme dans sa direction, il évita alors l'arme mais il vit ensuite que celle-ci fonçait droit vers un jeune homme en armure blanche. ~C'est lui, le Paladin Blanc, il est la. Et je vais provoquer sa mort.~ Soudain le Paladin, après le décalage sur le coté, d'un simple mouvement du poignet, coupa la lance en deux. Senka était ahuri. Il n'avait jamais vu quelqu'un dépourvu de Sarirs faire ça. Il se précipita a sa rencontre et lui dit :

"Bonjour, nous devrions élargir cette brèche, notre salut en dépend."
"On y va..." lança le Paladin au deux personne qui le suivait, un guerrier en armure noire et une jeune femme.

Et ils s'enfoncèrent dans la Bataille d'Aderas.

(HRP : Avant, j'avais de l'humour, puis je me suis pris un Boblennon dans le genou... *SBAFF*)

Rayser avait vu surgir un jeune homme en noir qui confirma, si le besoin s'en faisait sentir, l'existence de la brèche. Tout en avançant, les guerriers tailladaient des ennemis, tandis que la bataille prenait un sens complétement différent. Alors qu'elle était de base orientée Est Ouest, elle s'orientait de plus en plus vers une bataille Nord Sud. Et ce type de bataille donnait un grand avantage aux rebelles.

Les Rebelles n'avaient pas de tentes de commandement. Les généraux combattaient avec leurs soldats, et des soldats spéciaux se chargeaient d'informer les généraux des changements dans la bataille. En revanche, à l'Est se tenaient les tentes de commandement des Impériaux, sans lesquelles l'armée serait désorganisée.

Rayser avancait en tête, couvert de trainées blanches sur son armure blanche. Dans son esprit, il tenait les comptes des morts qu'il faisait. Beaucoup de soldats faisaient cela afin de se vanter, mais pas Rayser. Mais rapidement, il eut une autre préoccupation. Alors que les tentes étaient à vingt mètres, les impériaux ouvrirent soudain la voix aux héros. De dos, Rayser reconnut la silhouette qui les attendait.

"Très bon plan... J'aurais pensé au même... Mais vous m'avez oubliés."

Rayser se mit en garde, tandis que ses alliés prenaient position. L'aura de Serraent sembla imploser et en devint encore plus grande, tandis que son épée se couvrait de flammes et sa hache de glace.

"Combien d'entre vous vont survivre, selon toi?"

"Vous ne gagnerez pas, Serraent. Comment as tu pu changer autant?"

"Tu as du culot, Rayser... Mais cette fois, tu vas mourir."

Serraent tendit son bras droit, et les flammes de son épée entreprirent de dévorer l'air. Soudain, il se jeta en avant, laissant une trainée de flammes derrière lui. Il assena un formidable coup de taille horizontal à Rayser qui dut parer de ses deux cimeterres pour ne pas tomber au sol. Serraent lui assena un coup de pied horizontal au niveau de sa hanche, qui projeta Rayser sur le coté et le fit tomber. Avant de toucher le sol, celui ci planta ses cimeterres dans le sol et s'en servit pour se relever rapidement.

"Ta puissance seule ne suffira pas, cette fois."

"Peut être pas... Mais celle de l'empire, Rayser... Celle de l'empire t'écrasera, toi et ta minable rébellion! Et quand vous serez dans nos geôles, vous comprendrez notre puissance, puis vous nous jurerez fidélités sous la torture! Et crois moi Rayser, ce sera moi qui te torturerais, traître!"

Serraent pointa sa hache vers le torse de Rayser. Il en sortit un pieu de glace qui aurait sans aucun doute arraché beaucoup d'organes au Paladin, s'il ne l'avait pas esquivé en roulant en avant. Ayant fini sa roulade, il enchaina avec une autre, prit appui sur ses bras, et se lança en l'air. Ses talons heurtèrent la machoire de Serraent, qui recula en crachant du sang, tandis que Rayser tentait de le guillotiner d'un coup de cimeterre.

Serraent para en plaçant son gantelet entre le cimeterre et son cou, puis attrapa le cimeterre. Dans le même geste, il jeta Rayser au sol et se releva.

"Allez tuer des officiers dans les tentes, c'est notre seule chance!"

Un coup de talon de Serraent interdit à Rayser de continuer. Il n'avait aucune chance de se relever et de survivre si aucun des héros présents n'occupait Serraent quelques instants.

Mais il était prêt à donner sa vie pour cette bataille.

Lorsque Serraent reçut le couteau de Cylia dans l'épaule, il lacha le cimeterre de Rayser avant de se tourner vers elle. Il arracha le couteau de son épaule, avant d'en lécher la lame, sans montrer le moindre signe de douleur. Un cercle de vide s'était formé autour de celle qui avait osé blesser le seigneur Serraent, comme si la fureur de ce dernier pouvait les atteindre.

Dans son dos, Rayser se relevait, et donna un coup d'estoc qui aurait pu transpercer le dos de Serraent pour ressortir à travers son plexus solaire. Cependant, il avait sous estimé la puissance de son ennemi. Une gerbe de flammes sortit du dos de Serraent pour bruler le cimeterre et venir lécher le visage de Rayser, qui dut bondir en arrière.

Serraent pivota de 90 degrés, afin que sa hache soit face à Rayser et son épée face à Cylia. Rayser attaqua de nouveau, d'un coup de taille orienté gauche-droite de sa lame droite. Emporté par son élan, il tourna et avança encore légérement quand Serraent para, afin de se retrouver juste a coté de l'épée de son ennemi. Sa lame gauche fusa en dessous de cette épée, et Rayser sentit son épée perforer la chair de son ennemi. Il fit de nouveau un bond en arrière, mais se retrouva cette fois a coté de Cylia.

"On est quittes... Maintenant, il va nous tuer tous les deux!"

"Quelle basse opinion tu as de moi... Que fais tu de la torture, de l'esclavagisme? Je ne vous tuerai pas, crois moi. Et je suis sur que l'empereur appréciera la catin que je vais lui offrir!" Finit il en désignant de sa lame Cylia.

Serraent était de nouveau face à ses ennemis, et il sourit en voyant que sa provocation avait fait mouche. Rayser attaqua de nouveau, ses lames vrombissant dans l'air, mais Serraent semblait se moquer de lui, en utilisant uniquement son épée pour parer.

Senka avait réussi, grâce au Sarirs, à passé outre la surveillance de Serraent, il était maintenant devant les tentes des officiers, il devait faire vite. Il rentra dans la première, vide, la deuxième aussi... Heureusement dans la troisième, ils étaient deux. Senka égorgea le premier sans difficulté mais le deuxième le perça à jour et commença a frapper dans le vide avec son épée... Senka réapparu et grâce a l'effet de surprise, réussi a planter sa dague dans le plexus de l'homme.

Il entendit alors ma moquerie de Serraent :
"Quelle basse opinion tu as de moi... Que fais tu de la torture, de l'esclavagisme? Je ne vous tuerai pas, crois moi. Et je suis sur que l'empereur appréciera la catin que je vais lui offrir!"
Cette réplique fit enrager Senka et il sortit hors de la tente comme une furie. Il augmenta sa force et sa vitesse et se jeta sur Serraent, comme possédé. Mais celui ci le maîtrisa sans difficulté et il se retrouva bientôt aux cotés de Rayser et de la jeune fille absolument magnifique et dont il aimerait bien connaitre le nom.
Il devint alors invisible, reculant un peu pour prendre Serraent par surprise. Alors qu'il se jetait sur lui a grande vitesse, le talon de Serraent s'écrasait sur son menton pendant que celui ci se battait en même temps contre Rayser et contre la jeune fille. Il roulait dans la poussière mais se relevait aussi vite que possible pour aider son Héros.


(HRP : LOVE YOU RAYSER !!!!!)

Un autre idiot s'était joint aux deux fous qui osaient défier Serraent. Comme si cela avait une chance de les aider. Comme si à trois, ils pouvaient affronter Serraent. Personne ne pouvait rien contre Serraent, mais ces idiots l'ignoraient!

Senka tenta de donner un coup à Serraent, qui esquiva lestement, avant d'enfoncer son épée entre le cubitus et le radius droit de Senka. Avec un sourire, il infligea une violente torsion à son épée, qui brisa les os de Senka, avant de lui donner un coup de pied dans le plexus solaire pour le faire tomber aux pieds de Rayser.

"Soigne le, Vrai Paladin, puisque tu es béni! Utilise tes pouvoirs de la lumière! Montre moi ce que te rapporte ta foi!"

"Comment as tu pu changer autant? Tu n'es plus celui que je connaissais..."

"Pitié, abattez le... Tu ne m'as jamais connu, Rayser. Tu ne sais rien de moi. Moi, je sais tout de vous. Il pointa Cylia de sa lame, avec un sourire en coin. Cylia, élève d'Edwin, un rodeur qu'on suspecte d'avoir commis plusieurs meurtres, a grandi dans la forêt, son village a été ravagé par l'empire, et elle y a échappé car elle était avec Edwin. Mais je pensais qu'il t'aurait mieux entraînée que ça. Tu es lente et faible... Comment peux tu avoir un aussi bon maître et être aussi mauvaise? Tu me dégoutes... La larve qui se tient à tes pieds, Rayser, et que tu es en train de soigner, a assassiné des dizaines de personnes qui n'avaient rien fait. Il a été entrainé par Jewor Doeff, un assassin recherché depuis des années. On a réussi à tendre une embuscade à l'autre élève de Doeff, mais ce crétin a réussi à nous échapper... Est ce vraiment le genre de personnes que tu veux sauver? Le genre de personnes que tu veux laisser libre, dans ton empire idéologique? Est il un fier guerrier de Paladin, comme toi? Vas tu le mettre à la tête de l'empire, si jamais tu nous détrônes? Tu ne voyais pas les choses comme ça, n'est ce pas? Tes compagnons sont des ordures, Rayser! Ils ne valent pas mieux que nous, tu comprends? Abandonne ton utopie, et soumets toi à l'empereur!"

Rayser se releva, une fois les os de Senka réparés.

"Je ne crois pas à tes mensonges, Parjure... Tu as menti au Seigneur, alors tu n'hésiteras pas à me mentir, n'est ce pas? Et je sais pourquoi l'Empereur t'a remarqué. La seule ordure, ici, c'est toi. Et même si tu dis vrai, ils peuvent encore se rattraper, mais pas toi. Tu t'es enfoncé trop loin dans les ténèbres."

Serraent ouvrit les bras, tandis que son épée s'enflammait de plus belle et que sa hache formait des cristaux de glace de plus en plus grands.

"Alors venez, que je vous montre à quel point les ténèbres sont délicieuses!"

Kinath était resté au Nord-Est préférant une bataille désordonnée a un massacre prémédité. Il ne savait donc pas ce qui se passait devant les tentes des officiers. Il avait perdu Serraent de vu et cela lui plaisait bien.

~Un jeune homme capable de me vaincre aussi facilement, je préfère en rester loin.~

Il bataillait alors avec fermeté, décimant impérial après impérial, remplissant a lui seul la tache de plusieurs rebelles, il tomba soudain face a un magicien ennemi. Une boule de feu de la taille d'un ballon de football lui fonçait dessus a très grande vitesse. Il n'eut que le temps de se jeter sur le côté pour esquiver cette attaque mortelle. Il devait faire preuve de vitesse si il voulait gagner ce combat. Le sorcier, un grand homme au cheveux courts, semblait jubiler du haut de la colline, se sentant inattaquable, c'était sans compter les capacités de nécromancien que possédait Kinath. Il vit a coté du sorcier un cadavre d'impérial qu'il s'empressa de réanimer. Lorsque la dague du soldat traversa la gorge de l'homme, son sourire se transforma en un masque incompréhension. Après ça Kinath décida que le Paladin aurait besoin de toute l'aide possible pour tuer Serraent, il se dirigea ensuite tranquillement, fendant la foule de rebelles grandissante, vers les tentes des officiers ou un dur combat allait être mené.

Tandis qu'il arrivait en vue des tentes, il hurla :

"C'EST UN BEAU JOUR POUR MOURIR !!!!"

Desode se mit à entendre et à voir les signes de la bataille. Il continuait à écouter l'esprit du Faucon qui le menait jusqu'à la bataille. Il vit que la bataille tournait en faveur de l'Empire. Tout ce sang, ces cris faisaient ressortir le coté démoniaque de Desode.
"Desode,....Ecoute moi ...., Lance toi dans la bataille ! Laisse éclater ta puissance! Tue! Tue!"
Loktar essayait par ses paroles insidieuses à amener la destruction par l'intermédiaire de Desode. Or les esprits voulaient eux aussi que Desode participe à la bataille. Les principaux esprits ( Ours,Tigre, Cygne et Phénix) avaient un faible pour la Rébellion: leur envie de combattre malgré la supériorité technique et numérique de l'Empire les émouvaient. Desode dut les écouter, malgré son envie de rester en dehors de tout combat et se jeta dans la bataille.
Loktar l'incitait à foncer à l'intérieur de la violence et poussa Desode à courir vers le combat entre le Paladin corrompu et le "Vrai Paladin" et ses compagnons. Les humains étaient déjà de voir un deuxième orque rejoindre le combat, alors ils étaient totalement stupéfaits lorsqu'ils l'ont vu lancer des sorts. Desode fonça dans un soldat impérial, le projetant sur une lance, et invoqua un ours en armure. Les rebelles à coté, revivaient en voyant un lanceur de sort rejoindre leur camp, et semblaient être poussé par un nouvel espoir. Ils combattaient avec férocité, presque autant que l'ours en armure, cet état était surtout dû au sort de Soif de sang.
C'est alors que Desode ressentit une aura très forte, exhalant les ténèbres et la haine. Desode se fraya, avec son ours, un chemin vers les tentes des généraux impériaux, à coups de poings dans la poitrine et de coups de griffe. Malheureusement l'entraînement presque uniquement basé sur la méditation et l'invocation avait perdre de la force physique, typique des orques des plaines.Il ne faisait qu'assomer les soldats, sans pouvoir casser leur armure, et son ours était plutôt basé sur la défense de son invocateur . Desode entendait que son sort s'épuisait et que les rebelles enchantés se faisaient tuer les uns après les autres, causant à Desode,de grosses douleurs..Mais qu'importe, Loktar obligeait Desode à se rapprocher du coeur de la violence.Cela commençait déjà à avoir des effets secondaires : les cicatrices de Desode commencèrent à se rouvrir, ce dernier vit tout de suite cela, pourtant l'esprit de l'Ours, par l'intermédiaire de l'ours en armure, le convainquait finalement de rejoindre le combat qui déciderait toute la bataille. Alors que Desode arrivait aux tentes, une boule d'énergie noire le frappa de plein fouet, et il serait mort si son ours n'avait encaissé une partie des dégâts. Desode se retrouva face contre terre à l'opposé des autres guerriers.
Desode observait pendant ce temps la situation : le paladin avec deux guerriers n'étaient pas très en forme et le guerrier nécromancien qui s'était lancé sur Serraent tentait tous ses sorts possibles pour le blesser, mais l'aura noire qui entourait le Paladin corrompu le protégeait de toute attaque. Alors que le nécromancien invoquait une goule, Desode invoqua un oiseau de glace, du royaume de l'esprit de Phénix. Il puisait alors l'énergie de Loktar, ce qui lui causa une immense douleur.

Plus loin, au Sud-ouest du champ de bataille, du seul côté où résistait encore vivement les troupes rebelles, on pouvait apercevoir d'étranges lueurs bleues, claires comme l'eau, de véritables étincelles jaillissant du brouillard de poussière que provoque les pas et les effondrements des corps sur cette terre sèche. Par dessus tout ces sons entremêlés, ces cris de victimes, on entendait le souffle mélodieux produit par la magie elfique. Il était là, motivé à jamais, son bâton de mage tenu fermement en l'air, Calion. Il faisait goûté la lumière aux corps les plus sombres d'esprits.
Comme on le sait, il se faisait redoutable en matière de sorts faisant appel à la lumière et à la nature, il eut l'air comme encré en elles, rien de mieux pour être optimal en combat. Son sort favori était bien le lancer d'étincelles aveuglantes, qui, bien qu'anodin, pouvait aveugler littéralement toute personne à quelques mètres à la ronde.
Justement, un groupe de trois impériaux s'approchait en courant vers l'elfe. Ce dernier prit le temps pour réfléchir à sa tactique offensive, comme à sa tactique défensive. Il était effectivement réputé pour sa sagesse, mais sa première situation en combat l'empêchait d'être aussi efficace qu'il pouvait l'être en temps normal. Il décida alors de lancer une invocation. Malgré la situation périlleuse, il décida d'invoquer le loup des bois astral, sort pour lequel il ne s'était pas beaucoup exercé.
Il prononça les mots suivants : „ Oi suuri puu, rukoilen susy! „ , et d'un violent coup de bâton sur le sol, apparu un robuste loup des bois au pelage gris et vert, et au yeux jaunes persans. Aussitôt, l'animal sauvage se précipita vers le groupe des trois impériaux, surpris et effrayés à la fois. Il bondit à la gorge du plus proche, qui n'eut pas même le temps de se défendre et lui arracha d'un coup de crocs son cartilage thyroïde. Pendant le même instant, Calion se rangea en arrière pour couvrir les gestes de sa bête féroce par de faibles sorts renforçant les capacités de son protégé.
Le loup, sur demande de son maître, se lança sur le suivant qui débutais une parade. Mais l'animal, bien trop agile et coriace, lui griffa l'abdodem d'un coup rapide de patte et lui croqua au dos afin de le mettre à terre. Pendant qu'il s'occupait à l'achever à coup de griffes, le jeune mage lançât le sort „plantes vivaces“ sur le dernier qui tentait en vain de prendre la fuite. De longues racines d'épines sortirent à ses pieds pour l'agripper et le firent chuter, la tête en avant, sur un rocher. Le soldat fut ainsi violemment assommé et perdit connaissance. En effet, Calion était un fin stratège, et s'il pouvait éviter de tuer, il faisait en sorte que ses ennemis soient juste blessés à terre.

Mais il vit à 100 mètres une troupe de soldats ennemis, environ deux demi-douzaines, s'approcher de lui au pas de course. Il se dit alors à lui-même :

~ Ohlala... Je ne pourrai jamais y arriver seul. Mon loup s'affaiblit peu à peu et ma source de magie se fait de plus en plus faible... De l'aide... Qui pourrait bien être à la hauteur face à toute cette troupe... Uhmm... Mais oui ! Où est donc passé cet orque que j'ai bousculé tout à l'heure ?! Il faut vite que je l'appelle à l'aide ~

Il s'agenouilla rapidement au sol, tendit son bâton vers le ciel, et récita ces mots : „ Oi suuri puu, piste auttaa! „. Et soudain il fit apparaître une longue étincelle bleue, haut dans le ciel, et se dit :

~ Pourvu qu'il la voit ! ~